le boeuf gros sel ©Julie Jacques

Au pont de la Fecht, le neier Siasser est sur la table en période de vendange

Idéalement situé, le restaurant Au Pont de la Fecht se situe entre Sigolsheim et Colmar. La route pour s’y rendre, traverse les champs de maïs et les vignes pour arriver à un bel endroit de verdure dans un cadre bucolique.

Il y a 40 ans, le couple Hubert et Monique Wiss reprenait le restaurant familial de Jacqueline et Roger Klinger, parents de Monique. « Avec mon épouse nous avons voulu faire du restaurant, un endroit parfait pour les familles ».

la salle de restaurant ©Julie Jacques

A l’intérieur du restaurant, trois belles salles sont décorées avec goût par Monique Wiss qui va chiner dans les marchés aux puces de la région, afin d’y trouver des objets insolites et d’y compléter ses nombreuses collections de poules, de cochons ou encore de boîtes métalliques.

 

Hubert Wiss, le chef de cuisine ©Julie Jacques
Quant à l’extérieur, un joli parc de plus de 2 hectares avec 9 ânes, des oies et autres animaux de la ferme qui s’y prélassent tout au long de la journée, pour profiter de la terrasse ombragée d’une capacité de 150 places les beaux jours d’été. Les balançoires, toboggans, tourniquet, baby-foot ou bien le circuit de kart raviront les plus jeunes.

 

le jarret de porc ©Julie Jacques
Hubert Wiss, le propriétaire et Chef de la cuisine est diplômé du Lycée hôtelier de Gérardmer, «Dans le cadre de ma formation, je suis parti faire différents stages dans les établissements PLM (Paris Lyon Méditerranée) dans le sud de la France à Toulon, puis dans ma région à Strasbourg »
«Au Pont de la Fecht, nous proposons une cuisine brasserie avec de bons produits et durant l’année et suivant la saisonnalité nous inscrivons à la carte du gibier et de la cochonnaille. Mais toute l’année, nous avons des spécialités plébiscitées par nos clients comme le pâté chaud paysan, le bœuf gros sel accompagné de ses pommes de terre sautées maison, ou encore le jarret de porc.
le paté chaud ©Julie Jacques
« J’aime particulièrement la rentrée de septembre qui rime avec la période des vendanges en Alsace et le rendez-vous incontournable avec le fameux « neier Siasser » un vin issu de la première presse de vendanges de notre propre récolte et qui se commercialise plus ou moins fermenté : il est pétillant, trouble et riche en sucres et en levures, il exhale une odeur assez caractéristique de fermentation, un délice ! », s’exclame le chef conquis.

 

la planchette du vendangeur et le “neier Siasser” ©Julie Jacques

“Nous proposons de le déguster autour de la planchette du vendangeur (lard paysan, noix, terrine, emmental,..) pour un moment convivial et gourmand

Texte et photos Julie Jacques