L’Alsacienne, infirmière de profession et grande gagnante de l’émission Masterchef en 2011, concrétise son rêve, ouvrir une boutique de macarons, inaugurée le 30 juin 2014, 1 rue de la Vignette à Strasbourg à la Petite France. Dans sa besace de projets, et toujours très sollicitée, Elisabeth “Masterchef” annonce deux livres à paraître, l’un sur les chocolats et l’autre sur la thématique des choux, mais également des commandes spéciales pour des restaurateurs (1741, S’Musauer Stuebel ou le Goh restaurant), ou des événementiels avec des bars à macarons éphémères.
Dans cet ancien salon de coiffure, transformé en “macaronnerie” aux allures de bonbonnière par les architectes Les Agenceurs, Elisabeth Biscarrat sourit, s’épanouit, revit le rush des deux mois d’ouverture, où sa boutique fut prise d’assaut. “Nous produisions toute la nuit ce qui était vendu –voir dévalisé- en 2 heures. C’était incroyable. Plus de 2000 macarons /jour”.
Secondée très efficacement par Jean Stouvenel, cuisinier de métier, diplômé également en pâtisserie, passé par le Buerehiesel à Strasbourg du temps d’Antoine Westermann (3 macarons) mais aussi au Crocodile chez Emile Jung (2 macarons) au poste de la pâtisserie avant de devenir sous-chef de cuisine au Hilton de Strasbourg.
Tout sourire, son nouveau laboratoire lui plait, véritable terrain de jeu de la créativité, d’association de parfums et de saveurs, de salé et de sucré, il finalise encore la pièce montée à quelques minutes de l’inauguration.
Séduit par le projet, par cette aventure humaine hors norme, il s’implique et devient force de propositions dans l’élaboration de nouvelles recettes.
Le duo professionnel fonctionne à merveille. La brigade, composée de 5 personnes évolue dans un emplacement optimisé avec des arrières bien équipés et un labo vitré pour travailler en toute transparence. “Nous n’avons rien à cacher et cela permet aux clients de voir que nous sommes vraiment présents, même si nous ne sommes pas à la vente”, explique Elisabeth Biscarrat. “Il y a un échange possible avec les clients et c’est ce qui me plait”, rajoute Jean Stouvenel dont c’est la première place en boutique.
400.000 euros ont été investis pour concrétiser ce projet professionnel. La boutique est chic, épurée, blanche immaculée, aux couleurs pastelles, rose-bonbon, genre maison de poupées, étalant des pyramides de gourmandises, des macarons chocolat noir guanaja, chocolat au lait/fruits de la passion, caramel à la fleur de sel, Pistache, vanille de Tahiti, framboises fraîches, muguet ou fraises, tous les goûts sont proposés et fréquemment renouvelés. Mais aussi des saveurs salées, au foie gras par exemple, qui remportent un vrai succès.
Son deuxième dada, les choux et chouquettes, salés ou sucrés avec à nouveau un spécial foie gras et gelée de gewurztraminer et noisettes torréfiées ou mozzarella di buffala et tomates, pesto maison…
“On ne fait du bon qu’avec du très bon”, pourrait souligner Elisabeth Biscarrat, intronisée l’an dernier au sein du club Prosper Montagné Alsace, de retour d’un stage de formation de 6 mois chez LeNôtre à Paris.
