Le bouchon Brionnais, rue du jeu des enfants à Strasbourg (67) est le repère de la cuisine Lyonnaise, celle d’une “mère Brazier” avec en cuisine une femme chef : Meryem Kamoumi. En salle, accueillant sur un ton enjoué avec son béret, Hugo Rodrigues-Branco s’est donné pour mission de vous faire passer un bon moment dans le bouchon, invitant à découvrir le caveau et son authentique confessionnal.
Bien installé dans la rue du jeu des enfants, qui s’est faite une nouvelle jeunesse avec ses extensions de terrasses, le Bouchon Brionnais, membre de l’association Les Restaurants Alsaciens, fait la part belle aux spécialités Lyonnaises.
Que ce soit en famille ou entre amis, chacun appréciera de se retrouver autour d’une bonne table dans une ambiance chaleureuse et conviviale, partageant une cuisine généreuse inspirée du terroir.
L’établissement dispose d’un caveau privatisable au déjeuner ou au dîner pour des séminaires ou autres manifestations familiales ou professionnelles. Son expérience de barman assure à Hugo Rodrigues-Branco, le responsable de salle, une belle présence.
Ce Portugais a vécu toute son enfance sur ses terres natales. «Je suis né derrière un comptoir », sourit-il mon père est « barista », précise-t-il.
Multipliant les expériences et les responsabilités dans les bars de nuit, il souhaitait changer de vie professionnelle tout conservant un métier relationnel en contact avec la clientèle. Il intègre Les Restaurants Alsaciens en 2016.
« Nous avons une belle sélection de vins aux verres et nous organisons régulièrement des dégustations dans notre caveau (capacité 28 places). Il est magnifique et authentique. Sa voûte confère un cachet et une historicité aux lieux, renforcés par la présence incongrue d’un vrai confessionnal », mentionne-t-il.
«Nous l’ouvrons à partir de 23h », plaisante-t-il. «Il fait succès pour les enterrements de vie de jeunes filles ou de garçons », reconnaît-il. «Mais l’ambiance pour des groupes, par exemple, est vraiment sympathique. Les clients adorent, ils s’imprègnent des lieux qu’ils peuvent privatiser.»
Au Bouchon Brionnais, c’est une jeune femme qui cuisine: Meryem Kamoumi
Diplômée du CEFPPA Adrien Zeller à Illkirch, elle s’est formée auprès de Serge Cutillo, quand il officiait au Zum Strissel. « D’une certaine manière, c’est son chef référent, ils ont toujours gardé des contacts et il conseille Meryem Kamoumi pour l’élaboration de la carte», souligne Hugo Rodrigues-Branco
Remarquée au restaurant Pfifferbriarder, elle acquiert rapidement des responsabilités et se voit confier la carte de la cuisine du bouchon brionnais. Ses expériences dans les restaurants Lyonnais Marguerite et brasserie Nord ; deux établissements du groupe Paul Bocuse vont inspirer sa créativité.
«J’aime particulièrement travailler les quenelles de brochet pour lesquelles je peux proposer des variantes», mentionne-t-elle. «Si je devais recommander un plat de ma carte, les rognons flambés et déglacés au Marc de Bourgogne sont une réussite. Je les cuisine saignants et je les sers avec des pommes sautées à la graisse d’oie. »
C’est une clientèle strasbourgeoise essentiellement qui vient régulièrement pour bénéficier de la formule déjeuner à 12€. Elle retrouve les valeurs de convivialité d’une « stammsisch », mais avec une cuisine lyonnaise.
Les habitués partagent la Planchette de charcuteries lyonnaises, dégustent une salade de tripes, vinaigrette moutardée, les Andouillette AAAAA sauce moutarde, la tête de veau sauce gribiche, le fameux saucisson pistaché en brioche, sauce au vin rouge ou encore le Burger du Bouchon.
Le bouchon brionnais est à Lyon ce que la winstub est à l’Alsace.
Par Sandrine Kauffer
crédit photos ©SandrineKauffer
Publi-rédactionnel